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Église de Poligny

 

En faisant quelques recherches sur cette église, Robert Faure (champsaur.net mémoire du Champsaur) a trouvé des précisions dans les écrits de Joseph Roman (1840-1924) datant de 1888. L'église était sous le vocable de Saint Martin de Tours. Qui était Saint Martin de Tours ?  

En voici l’histoire succincte : alors qu’il n’était que soldat Romain (plus tard il deviendra ermite puis évêque de Tours) il fut affecté en Gaule, peut-être pour sa connaissance du gaulois. C’est lors d’une de ces rondes de nuit qu’un soir d’hiver 338 à Amiens un épisode bien connu de sa vie se déroula. Voyant un déshérité transi de froid, il partage son manteau avec son épée et lui en donne la moitié.  Il n’a déjà plus l’argent de sa solde après l’avoir généreusement distribué aux plus démunis. La nuit suivante le Christ lui apparut en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a été très marqué par ce songe.  Il a alors 18 ans ! Le reste de son manteau, appelé « cape » sera placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l’origine du mot : chapelle.

Dans les années soixante, l'église était entouré du cimetière avant que celui-ci ne soit déplacé aux abords du village de Poligny. C'est également à cette période que l'intérieur de l'église a été rénové mais on peut encore voir près de la porte d'entrée les gros anneaux des tombeaux. La toiture du clocher a été refaite en 1972.

 

 

La Chapelle Saint-Étienne

 

Le village de Poligny est surtout connu pour son imposante et obscure forêt, où les conifères côtoient volontiers les feuillus. Elle est parcourue d’un important réseau de chemins favorables à la cueillette des champignons : morilles, chanterelles, lactaire sanguin…

A la lisière de cette forêt, sur les contreforts du Dévoluy, une vaste clairière, c’est le site de Saint Etienne ou Saint Estève.

Ce lieu de Saint Etienne, de la forêt de Poligny est un lieu sacré, depuis le VIème siècle après Jésus-Christ. C’est en ce lieu (au bord de la route romaine dont le tracé a pu être retrouvé par des recherches) que fut construite la première et unique église du plateau de Poligny et du Noyer dédiée à Saint Etienne.
 

 

 

Ce lieu de rassemblement, de recueillement, de pèlerinage est très ancien, datant probablement du Moyen-âge, selon l’abbé Loret,( curé de la paroisse de Poligny de 1961 à 1969), qui a fait sur le sujet de nombreuses recherches, la chapelle actuelle, vieille de deux ou trois siècles, aurait été élevée sur l’emplacement d’une ancienne église, en bordure de l’antique chemin. Il paraîtrait même qu’un ancien prieuré aurait existé à proximité. Un édifice y était déjà attesté en 1685 d’après l’inventaire des Monuments historique.

Ceci est très possible, les territoires du Noyer et de Poligny ayant appartenu depuis la nuit des temps à l’évêque de Gap, et non au Dauphin, sous le nom de « Terre d’église » nom qui demeura jusqu’à la révolution de 1789.
En 1735, un ermite avait obtenu la permission de s’établir à Poligny sur le site de la dite Chapelle.Saint Étienne (ou Saint-Estève) était le premier martyr de l’époque chrétienne qui, à l’exemple du Christ, pardonna avant de mourir à ses bourreaux qui le lapidaient.
Au début du XXe siècle, de nombreux pèlerins de plusieurs communes du Champsaur s’y rendaient encore, le premier dimanche d’août pour assister à la messe, aux vêpres et à la bénédiction des enfants. Encore, le premier dimanche d’août pour assister à la messe, aux vêpres et à la bénédiction des enfants. La chapelle d’un ouvrage classique mais harmonieux avec son abside en cul de four, se dresse au centre d’un large espace inculte dit « Clots des Moures » (terrains des morts). Selon la légende, un laboureur, ayant, il y a fort longtemps, tenté de retourner ce terrain, aurait été éclaboussé par du sang ; nul par la suite ne renouvela cette expérience ; le nom même de l’espace confirmerait que chapelle ait été élevée en bordure d’un cimetière ou d’une ancienne nécropole. Des ossements y ont certainement été trouvés, ce qui a donné naissance à la légende du « sang »

Cette chapelle est de style roman avec un chœur en « cul de four ». L’édifice est surmonté d’un clocher mur, que l’on nomme en Champsaur, une « panelle » et dans laquelle est logée une cloche.

Photos et texte source Mémoire du Champsaur champsaur.net

Saint Martin de Tours

Représentation traditionnelle la plus fréquente de Saint Martin, coupant son manteau pour le partager avec un pauvre.

Robert FAURE (qui signe aussi Faure de Prégentil) a écrit 6 livres sur le Champsaur, sur cette magnifique vallée du Haut Drac située dans les Hautes Alpes. .

Chapelle Saint-Grégoire

La Chapelle Saint Grégoire est située aux Forestons.

Chapelle Sainte-Anne

La Chapelle Sainte-Anne est située à Villeneuve.

La Fontaine aux angelots

 En 1930, fut érigée une belle fontaine au bassin circulaire surmontée d’un groupe d’angelots tenant un vase.

Oratoire dédié à Geneviève de Brabant

Mr Antoine TAIX, né le 31 juillet 1852 à La Fare émigra en Californie à l’âge de 19 ans. Il y fit fortune en ayant exercé successivement les métiers de boulanger, berger, éleveur de moutons, boucher. C’était un homme extrêmement dynamique et ambitieux, il devint maire de sa commune de San Juan et alla même jusqu’à y fonder banque locale.Toutefois il était demeuré fidèle et très attaché à son petit coin de Champsaur. Aussi comme nous l’avons vu dans l’article sur Notre Dame de bois-vert, il fit rénover cette chapelle et dota le lieu de nombreux monuments tels que la Statue de Saint Vincent de Paul, la fontaine de Saint Clair ou le cénotaphe dédié à sa mère et encore une fontaine en souvenir de sa soeur…Il érigea aussi le monument aux morts de la Fare en mémoire de ceux de son village qui étaient tombés durant la Grande Guerre.
Puis reconnaissant également au village de Poligny tout proche…. En 1936, il fait ériger, à une cinquantaine de mètre de la Chapelle Saint Etienne, un oratoire en l’honneur de Geneviève de Brabant - Fille du duc de Brabant, épouse de Siffroy ou Siffrid, Comte palatin d’Offtendick dans le pays de Trèves, vivait au commencement du VIIIème siècle. Cet édifice en pierres de taille de style roman est surmonté d’une statue de la Sainte tenant son fils (Drogan) tout près d’elle.(source Mémoire du Champsaur)

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